Une cabane perdue dans les forêts du Maine. C'est là que Walden est abandonné par son père. À partir de maintenant, le garçon va devoir se débrouiller pour survivre dans les bois. Avec pour seule richesse quelques boîtes de conserve, un livre de Thoreau et une carabine. À la fin de chaque journée, Walden note son âge sur une écorce de rondin. Douze ans, sept mois et quatre jours, au moment où commence son apprentissage pour le moins étrange.
Lorris Murail propose un huis-clos dans lequel on ne cesse de s'interroger. Dès le prologue, l'auteur nous plonge dans une ambiance confuse et on se laisse entraîner par le récit pour tenter de comprendre pourquoi son père a agit ainsi. On sent que quelque chose se trame mais, on n'arrive pas à identifier ce que cache Jack, le père de Walden, un homme ambigu et étrange. Ce suspens est tenace et les suppositions sont nombreuses. C'est un récit en deux parties. La première raconte ...
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/05/douze-ans-sept-mois-et-onze-jours.html
Une histoire familiale entre un père absent et un garçon de 12 ans qu’il a abandonné dans une cabane. Pourquoi l’a t-il fait ? Le roman est scindé en deux parties qui permettront de comprendre et d’en apprendre plus sur l’un et sur l’autre. D’ailleurs la première est du point de vue de Walden le petit garçon et la deuxième le point de vue du père.
J’ai aimé l’histoire qui est bien ficelée et l’écriture très fluide. De nombreux clins d’oeil à Stephen King, agréable quand on affectionne le king. C’est un roman d’apprentissage, un roman sur la filiation avec tout ce qu’elle comporte de difficultés.
Loin d’être ennuyeux, ce thriller nous entraîne de rebondissements en rebondissements, de mystères en mystères. On tourne les pages avec bonheur et le suspense est au rendez-vous. Ce qui m’a séduite également c’est la dimension psychologique de ce roman, en effet, la relation entre un père psychologiquement fragile et assez perdu , déçu par ce qu’est son fils qu’il aurait voulu à son image, et ce fils qui ne s’intéresse pas aux trucs de garçons, plus cérébral que physique au grand désespoir de son père. Il est bien dur de répondre aux attentes de nos parents, entre ce qu’ils ont espéré et ce que nous sommes il y a parfois un gouffre.
Lire ce thriller c’est lire plusieurs romans en un seul, c’est balayer les certitudes. J’ai eu un coup de coeur pour le personnage de Walden qui en plus d’être très intelligent est aussi très humain et a des qualités humaines rares.
Un très bon thriller qui devrait trouver son public sans problème.
VERDICT
Un thriller réussi qui devrait plaire aussi bien aux adolescents qu’aux adultes. Courrez l’acheter !
https://lilacgrace.wordpress.com/2015/05/05/douze-ans-sept-mois-et-onze-jours-murail-lorris/
Une bonne histoire qui se laisse lire avec plaisir.
Quel genre de père abandonne son fils de 12 ans dans une cabane perdue au fin fond des forêts du Maine ?
C'est ce que nous allons découvrir au fil des pages.
Une première partie aborde le côté de Walden, ce petit garçon de 12 ans, laissé seul en pleine nature avec seulement quelques boites de conserve dans une pauvre petite cabane. Y sont développés son désarroi, ses interrogations, son incompréhension face à l'attitude de son père et comment il se débrouille. Qu'a t-il réellement fait pour mériter ça ? Pour quelle raison son père agit-il ainsi ?
La deuxième partie du livre, s'intéresse à Jack, ce père qui nous semble si odieux d'éprouver son enfant de telle façon.
Oui mais voilà, bien sûr on ne sait pas tout... l'auteur va nous en apprendre plus sur leur histoire et nous éclairer.
Une histoire bien menée, avec des clins d'oeil à des passages de certaines histoires de Stephen King, dont l'auteur, Lorris Murail est fan à ce qu'il parait (même le nom de famille des personnages principaux semble être, lui aussi, un autre clin d'oeil : "Stephenson" ce qui se traduit par "le fils de Stephen").
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