Refuser l'inacceptable jette le regard acéré de l'autrice sur la réalité du colonialisme pour les Algériens et décrit les étapes de son engagement progressif dans la lutte pour l'indépendance. Arrêtée, condamnée à mort, puis graciée, elle connaîtra différentes prisons de 1957 à 1961, en Algérie comme en France. C'est l'objet de la seconde partie de l'ouvrage : Faire reculer les murs.
Refusant de faire de ses récits une leçon d'histoire, elle en fait pourtant un terrible réquisitoire contre l'occupation de l'Algérie. Les portraits de ses camarades de prison, la description détaillée des conditions d'incarcération, font de ce texte un magnifique hymne à la liberté et une attachante galerie de portraits de femmes militantes.
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