"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce volume apporte 516 pièces qui documentent ce que fut la politique étrangère de la France du 16 janvier au 30 juin 1921, c'est-à-dire pendant les six premiers mois du gouvernement présidé par le ministre des Affaires étrangères, Aristide Briand. Le président Millerand l'avait appelé pour contraindre l'Allemagne à exécuter le traité de Versailles dans les domaines du désarmement et des réparations, dont le chiffre total restait encore à fixer. Briand pensa d'abord y parvenir avec l'aide de la Grande-Bretagne gouvernée par Lloyd George. Le 5 mai, les Alliés, réunis à Londres, exigèrent de l'Allemagne l'acceptation du chiffre de 132 milliards de marks-or que venait de fixer la commission des réparations, sous menace de l'occupation interalliée immédiate du bassin de la Ruhr. L'Allemagne céda et promit de s'exécuter. À l'Est de l'Europe, la paix parut se consolider. Le 19 février avait été conclu un accord politique franco-polonais demandé par les Polonais. En Russie, la défaite de Wrangel permettait à Moscou d'affermir son pouvoir. Mais le plébiscite de Haute-Silésie, le 22 mars, ouvrit une crise sérieuse entre Allemands et Polonais, que la France s'efforça de maîtriser. La liquidation de l'empire ottoman troubla l'amitié franco-britannique que Briand espérait avoir restaurée. En juin 1921, une nouvelle phase des relations internationales paraissait s'ouvrir.
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