"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Traumatisée par son passé, Alex Young souffre d'amnésie partielle. Pour mieux se reconstruire, elle se consacre corps et âme à sa nouvelle vie de réalisatrice. Après un documentaire sur les prostituées d'Amsterdam, elle est de retour en Angleterre avec un nouveau projet : montrer la vie quotidienne d'une petite ville durement frappée par la crise. Blackwood Bay, où elle a vécu quand elle était jeune, semble l'endroit idéal. Hier cité touristique florissante de bord de mer, c'est aujourd'hui une ville fantôme, hantée par la disparition d'une adolescente dix ans plus tôt. Alors qu'elle essaye d'en savoir plus sur cette étrange histoire, Alex va se heurter à un mur de secrets et de non-dits. Elle va devoir raviver la mémoire collective, tout autant que ses souvenirs enfouis, pour enfin lever le voile sur une vérité qui laissera le lecteur sans voix.
Après Avant d'aller dormir et Une autre vie, S. J. Watson nous entraîne une nouvelle fois dans un formidable puzzle prenant pour sujet la mémoire de son héroïne. Déjouant toutes les attentes, il nous surprend sans cesse et nous captive jusqu'à la dernière page. Plus qu'un thriller, un véritable piège pour son lecteur.
Comme à notre habitude, Gaëlle et moi vous faisons le bilan de notre lecture commune de ce mois. Et pour une fois, c'est pas terrible...
Attendant avec impatience la sortie du dernier S.J Watson intitulé "Disparues", la lecture ne fut pas du tout à la hauteur de nos attentes, loin de là ! Pourtant, tous les éléments étaient réunis pour réitérer les succès précédents : suspense psychologique, amnésie partielle, construction du récit intéressant... Mais non, ça ne l'a pas fait, alors pourquoi ?
Réponse en 5 min de vidéo !
Lien blog : https://bookncook.over-blog.com/2021/10/booktube-lecture-commune-disparues-s.j-watson.html
Ayant adoré son premier roman, Avant d'aller dormir, je n'ai pas hésité à acheter le dernier sorti de S. J. Watson.
Le résumé me donnait bien envie et me semblait très prometteur.
Mais malgré une intrigue suspecte et des personnages atypiques, je n'ai pas été séduite.
Alex était un peu trop complexe dès le départ, je n'ai jamais réussi à la cerner. (mais ça, à la limite, on peut se l'expliquer à un certain stade).
Mais j'ai été complètement paumée tout au long de ma lecture. Elle est torturée, limite trop.
Parfois cela fait du bien d'être paumée, mais là, j'ai trouvé que je tournais en rond, que l'intrigue traînait et qu'il y avait des longueurs.
Peut être un peu trop d'ailleurs.
L'ambiance générale du livre était oppressante par ailleurs, ce qui en soit, est un point positif pour un thriller !
Au fil du livres, d'autres personnages sont introduits, on comprend qu'ils ont une importance capitale et hop, relégués au second plan. Difficile donc de suivre et de savoir à qui s'attacher ?
Peut-être en attendais-je trop de ce roman ? Je ne saurais dire, mais malheureusement, je n'ai pas accroché cette fois-ci !
Alex ne quitte pas sa caméra, prête à chaque instant à capturer quelques minutes de vidéo, avec le secret espoir que de ces instants saisis, des bribes de son passé viendraient reconstituer son histoire. Alex souffre en effet d’amnésie post-traumatique.
Le prétexte du tournage d’un documentaire fournit une justification à sa présence insistante dans ce village où tout le monde se connaît, où l'on vit apparemment sans histoires et où on se garde de remuer le passé. Mais Alex sait que des événements graves ont marqué les esprits dans les dix dernières années. Deux jeunes filles ont disparues et une troisième s’est suicidée. Et Alex a l’intime conviction que son passé est mêlé à ces disparitions.
Peu à peu les témoignages et les vidéos font ressurgir de sombres histoires. Et il semble bien que la menace rode encore. Retrouver son passé mais aussi empêcher de nouveaux drames, c’est la mission à hauts risques que s’est donnée la jeune femme .
Quelques longueurs atténuent l’efficacité du récit, car la jeune femme se pose en boucle une série de questions légitimes, certes, mais qui ne varient pas tout au long du roman. L’alternance des époques compense cet écueil en donnant un rythme et contribue à recentrer l’attention.
Si ce roman noir offre un degré de suspense un peu en dessous de l’impressionnant premier roman de l’auteur, Avant d’aller dormir, qui explorait aussi le domaine de la fragilité de la mémoire, il reste un très bon thriller qui tient ses promesses de frisson.
Merci à Netgalley et aux éditions Sonatine.
Certains auteurs sont particulièrement doués pour écrire du thriller psychologique.
Si ce genre a tendance à être un peu le « fourre-tout » du thriller, des plumes comme celle de SJ Watson permettent de lui redonner ses lettres de noblesse.
Avec Disparues, l’auteur va encore plus loin que d’habitude dans l’exploration des méandres de la mémoire traumatique.
Et il fait ça très bien.
De plus, il parvient à créer une intrigue non seulement efficace mais également terriblement visuelle. Chaque personnage, lieu ou situation apparaît dans l’esprit du lecteur comme s’il lui était projeté sur un écran. Ce qui facilite d’autant plus l’immersion dans l’histoire.
Si « Avant d’aller Dormir » avait bénéficié d’une adaptation tout à fait réussie, il y a fort à parier que « Disparues » parviendra sans mal à faire encore mieux.
L’alternance passé/présent est comme toujours très bien organisée, et les extraits de journaux intimes et de dossiers médicaux amènent un vrai plus à la construction de la trame.
Les twists sont nombreux, bien ficelés, et même si j’avais deviné dès le milieu du roman l’une des grandes révélations finales, d’autres m’ont réellement prise au dépourvu.
Le style est direct, typiquement british, et le rythme très bien soutenu.
Les protagonistes, torturés à souhait, vous feront partir dans un sens, puis un autre, sans possibilité de reprendre votre souffle.
Les thèmes abordés sont forts : violences (physique et mentale), emprise, mal-être adolescent (mais pas que...), addictions, liens familiaux dysfonctionnels, culpabilité, manipulations et, bien évidemment, leurs conséquences psychologiques sur les personnages concernés.
A titre personnel, j’aurais peut-être préféré qu’il soit un peu moins long (sûrement à cause du fait que j’en avais deviné une partie), mais on ne s’ennuie durant aucune des 444 pages de ce titre.
En bref un thriller qui fait très bien son job et qui ravira les addicts du genre.
En attendant une très probable adaptation plus que prometteuse, je vous recommande donc ce nouveau titre qui souligne une fois encore le talent de SJ Watson.
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