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Discours de réception de charles baudelaire à l'académie française

Couverture du livre « Discours de réception de charles baudelaire à l'académie française » de Ronald Nossintchouk aux éditions Unicite
  • Date de parution :
  • Editeur : Unicite
  • EAN : 9782373555936
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Charles Baudelaire adressa au Secrétaire perpétuel de l'Académie française sa première lettre de candidature le 11 décembre 1861. Le 6 février 1862, l'élection tumultueuse destinée à pourvoir le fauteuil laissé vacant par Eugène Scribe ne lui permit d'obtenir aucune voix. Le 10 février 1862, il... Voir plus

Charles Baudelaire adressa au Secrétaire perpétuel de l'Académie française sa première lettre de candidature le 11 décembre 1861. Le 6 février 1862, l'élection tumultueuse destinée à pourvoir le fauteuil laissé vacant par Eugène Scribe ne lui permit d'obtenir aucune voix. Le 10 février 1862, il s'adressa à nouveau au Secrétaire perpétuel par voie épistolaire pour lui faire part de sa volonté de se désister de la liste des candidats aspirant au fauteuil du R.P. Lacordaire. Il est retenu ici l'hypothèse selon laquelle Charles Baudelaire se serait néanmoins fictivement représenté à l'Académie française à une date indéterminée et dans le cadre de la succession virtuelle d'un autre fauteuil. Cette dernière élection lui permettant cette fois de prendre rang parmi « les immortels ». Vient alors le grand jour où l'auteur des Fleurs du Mal et du Spleen de Paris - après avoir fait l'éloge de son prédécesseur - se saisit de ce discours de réception pour se livrer au vibrant plaidoyer d'un art total, plastique et subversif - qui à travers le prisme de son oeuvre imposera le surgissement d'un nouveau romantisme. Discours intégralement imaginaire - qui est ici attribué à ce visionnaire en Poésie. Cette fable Académique ne se propose pas tant de réhabiliter la cause posthume d'un grand « oublié » de l'Institution du quai Conti, que de faire admettre, dans l'abstraction même du temps , « l 'éclat du mythe baudelairien » sous la Coupole.

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