" C'est comme si on regardait l'impossible ", cette déclaration d'Ibsen dans Solness le constructeur, pourrait bien constituer une mise en regard de la didascalie au vingtième siècle tant celle-ci s'affirme comme ce regard porté sur l'impossible.
Mais alors que la didascalie investit de plus en plus l'écriture théâtrale moderne, au point de remplacer parfois le dialogue et de fonder des " pièces didascaliques ", elle se diversifie, pour former un paratexte mouvant qui, de Shaw à Kane, de Maeterlinck à Copi, deValle Inclan à Bond, ne cesse d'interroger les limites de ce que l'on peut figurer et / ou représenter sur une scène de théâtre. Cet ouvrage contient dix-neuf communications sur l'écriture didascalique au XXe siècle et un inédit d'Armand Gatti " Didascalie se promenant seule dans un théâtre vide ".
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