"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La France est-elle malade de sa mémoire ? Certains le pensent.
Ils dénoncent la manie française des commémorations et regrettent que les Français soient obsédés par leur passé, un passé qui nourrit tantôt leur fierté, tantôt leur mauvaise conscience. Le souvenir de la Shoah, en particulier, est jugé parfois envahissant. Face à ceux qui veulent que jamais ne s'efface la mémoire du génocide nazi, il en est pour mettre en garde contre " un passé qui ne passe pas ".
Ou pour faire valoir des mémoires concurrentes, qui appelleraient, disent-ils, la même attention, comme la mémoire du communisme, l'autre grand criminel du XXe siècle. Cette interrogation n'est pas propre à la France. De la mémoire retrouvée de la guerre d'Algérie à la déchirure helvétique, d'autres nations, d'autres États se retrouvent face aux mêmes interrogations : comment gérer les années sombres dont ils viennent d'émerger ? Faut-il renoncer à remuer les vieux souvenirs pour ne pas rouvrir les blessures ? Ou combattre l'amnésie pour permettre le travail de deuil ? Y a-t-il un bon usage de la mémoire ? Les intellectuels sont-ils contre la mémoire ? Qu'en est-il de l'exigence de mémoire et de ses limites ? Comment regardons-nous le malheur de l'autre ? Bref, une juste mémoire est-elle possible ? Entre l'indispensable " devoir de mémoire " et le nécessaire " droit à l'oubli ", la voie est étroite.
Des philosophes, des historiens, des archivistes, des sociologues se sont réunis pour l'explorer ensemble.
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