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Redécouvert au XXe siècle par Hans Urs von Balthasar dans sa « Liturgie cosmique », saint Maxime le Confesseur est un des plus grands docteurs parmi les Pères de l'Église d'Orient. En étudiant son oeuvre - laquelle constitue une synthèse de la théologie des Pères grecs d'une admirable profondeur - on oublie néanmoins trop souvent combien sa pensée fut liée à sa vie. Dans l'Empire romain du VIe siècle, dévasté par les schismes et par la montée de l'islam, il mena une vie de moine errant. C'est donc dans l'urgence et la précarité qu'il défendit la vérité du mystère du Christ dans ses deux volontés et opérations divine et humaine contre l'hérésie. Plus tard, le théologien devint confesseur au synode du Latran, réuni en 649 par le pape saint Martin contre la volonté de l'empereur d'Orient et de la hiérarchie byzantine. Poursuivis par ces derniers, Martin et Maxime se retrouvèrent tous deux à Constantinople où ils furent jugés et martyrisés.
Jean-Miguel Garrigues traduit et réunit ici les récits de témoins oculaires, orientaux de surcroît, des procès et des supplices de Martin, dernier pape martyr, et de Maxime qui portera par la suite le nom de Confesseur. Ils nous transmettent la confession scellée dans le sang des deux derniers témoins de l'Église indivise.
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