"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Voyageurs du sens et de la soif, tournez-vous sans effort, la fuite est à deux pas, l'horizon sous les yeux, perdre de vue devient possible à bout portant ! Il suffit d'offrir sa figure et son silence à la rivière passant par là. C'est un instant moelleux, la masse d'eau fait une agitation de soie. C'est même un instant musical. Et la fraîcheur est là comme excipient, une caresse au visage entier qui peut bien faire le malin comme s'il pensait, il est déjà baigné par l'absence, de tout son frais l'horizon lui passe sur la peau, perte de vue c'est peu dire, elle est devenue eau, la vue, devenue vide, faite froid, elle passe fraîcheur sur toute la pensée calmée comme une soif. Autrement dit et plus modestement, chaque fois que vous nommez une rivière en France, ou presque, c'est comme si l'eau même dégorgeait un peu de son allure, un peu de sa fraîcheur, un peu de sa lumière dans la voix. C'est ça, le français parle un pays d'eau douce. Cette parole d'eau, je lui offre son livre. Les rivières que vous aimez, presque toutes y sont des passagères.» Ludovic Janvier.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !