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Des Jeux et des crimes, en brossant un large panorama de l'Allemagne des années trente, démontre l'extraordinaire importance de l'olympisme et du sport d'élite dans l'inéluctabilité de la plus sanglante des guerres.
Les Jeux ? Ce sont d'abord durant les onze journées de compétitions olympiques, les âpres et somptueuses luttes des plus grands sportifs de l'époque, champions aux destinées souvent exemplaires, mais aussi tragiques. Le spectacle fut d'une grande beauté tout au long de la fête blanche de Garmisch-Partenkirchen, vitrine du savoir-faire nazi. Les images et les récits furent une magistrale propagande pour les sports de neige et de glace, et pour l'Allemagne.
Les crimes ? Ce sont les forfaitures, les reniements, les persécutions raciales de la dictature nazie alors que se préparait puis se déroulait la fête olympique. 1936 fut une année charnière de l'histoire de l'Europe et du monde. Les États s'étaient faits et défaits depuis la Grande Guerre. Pourquoi les Jeux d'hiver et non la colossale célébration de la XIe Olympiade à Berlin ? Parce que tout ce qui advint à Garmisch-Partenkirchen fut la répétition générale des Jeux de Berlin.
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