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La Révolution française pose le principe de la prise en charge par la nation de l'éducation et de la protection de l'enfant. Mais les mesures prises sont sans effet. La Ire République honore des enfants parmi ses héros. Le Code civil fonde la famille sur la toute-puissance paternelle, ce qui marque un retour à la tradition. Le XIXe siècle est fortement marqué par la Révolution industrielle et la montée de la bourgeoisie. Si à la campagne la vie des enfants change lentement, il n'en est pas de même en ville. De grandes différences existent entre familles bourgeoises et familles ouvrières. Au sein des premières, l'enfant jouit d'un cadre matériel favorable ; aimé, voire choyé par les siens, il apprend les " bonnes manières " qui l'aideront à prendre place dans la société. La vie est plus précaire dans les familles ouvrières. Si la dignité est un moyen de supporter le pauvreté, elle n'évite pas la misère. Beaucoup d'enfants sont obligés de travailler à la mine ou dans les usines, dans des conditions très dures. Ce n'est que dans la seconde moitié du siècle que sont établies des lois qui réglementent le travail des enfants. La prise en charge de l'éducation de tous les enfants est réalisée par la IIIe République qui crée l'école publique gratuite, laïque et obligatoire. Celle-ci a entre autres pour buts celui de former de futurs citoyens.
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