Les institutions démocratiques perdent leur légitimité, conséquence du discrédit qui entoure aujourd'hui le politique.
Les consultations électorales apparaissent dépourvues d'enjeux. Invités à choisir des représentants qui se déclarent impuissants une fois élus, les électeurs préfèrent " aller à la pêche " ou manifester leur mécontentement dans la rue. Faut-il renoncer à la démocratie représentative pour lui substituer une démocratie participative ? Pour Jacques Capdevielle, la réponse est non. Il faut redonner du sens à la légitimité issue de l'élection.
Mais il y a tout à gagner à s'inspirer et s'appuyer sur le dynamisme de toutes les nouvelles formes de démocraties participatives. Face à la grande braderie démocratique, la restauration du politique demeure vitale.
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