"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Révolte du Caire d'Anne-Louis Girodet (1810), distinguée par Stendhal pour être belle dans le détail et désastreuse dans son effet d'ensemble offre des fragments de bataille, des récits isolés dans la suite d'une grande épopée, quelques lignes dans une page d'histoire qui furent l'objet de copies et attirèrent l'attention de la jeune génération romantique. La représentation d'une anecdote au sein de la grande Histoire, d'individus au sein d'une mêlée, un focus sur des détails font glisser la représentation de la violence guerrière généralisée d'une nation vers un duel intime et personnel. À ce titre, l'inspiration que tire Eugène Delacroix de la poésie de Lord Byron est exemplaire, sinon essentielle. Ses illustrations du Giaour sont emblématiques du duel décliné dans toute ces formes qui devient métaphore de l'opposition entre le familier et l'inconnu et souligne l'affrontement entre des convictions, la raison et la passion, l'attrait et la répulsion, jusqu'à glisser à l'image de la lutte intérieure.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !