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« Le renard » dit un vers du poète grec Archiloque « sait beaucoup de choses, mais le hérisson sait une grande chose. » Cet aphorisme, que le philosophe britannique Isaiah Berlin remit à l'honneur en 1951 dans un essai consacré à la philosophie de l'histoire de Léon Tolstoï, sert de point de départ à John Lewis Gaddis, le principal historien américain de la Guerre froide, à une réflexion sur la stratégie à travers toute l'histoire occidentale.
En dix chapitres, tous soigneusement documentés, et qui vont de la lutte entre Xerxès et Thémistocle au Ve siècle avant notre ère à celle de Roosevelt et de Staline, l'historien américain ne cesse d'approfondir une réflexion sur les raisons qui, au cours des siècles, permirent à certains stratèges - les renards - de l'emporter sur leurs adversaires. Comment Thémistocle contint-il Xerxès ? Comment Octavien fit-il échec à Antoine ? Comment Elizabeth I l'emporta-t-elle sur Philippe II d'Espagne dont les forces étaient pourtant infiniment plus grandes ? Plus que d'un simple pragmatisme, les renards, montre Gaddis, portent sur la réalité un regard bien moins offusqué par le voile déformant des idéologies de toutes sortes qui fascinent les hérissons.
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