"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Courbille, petite ville tranquille de Bourgogne. Et pourtant...
Le corps d'une femme est découvert accroché au grillage d'une station d'épuration.
Nommé directeur d'enquête, le major Elliot Stiff débarque de Dijon avec, dans ses valises, le fantôme de sa fille décédée, un harmonica silencieux et sa ténacité.
Pourra-t-il remonter la piste de l'assassin ?
Seuls indices en sa possession, un oiseau en origami et une inscription :
Dans le silence des oiseaux, son cri s'est tu.
Lorsqu'un adolescent du collège de Courbille disparaît à son tour, toute aide est la bienvenue. Même celle d'une mystérieuse libraire.
Mais pourquoi ces origamis ? Et quel message l'assassin souhaite-t-il transmettre ?
Le compte à rebours commence.
Un polar captivant mêlant suspense, humour et souffrance, qui plonge le lecteur dans une enquête au dénouement surprenant.
L’honnêteté me pousse à avouer que je ne connaissais pas Kriss F Gardaz et pas davantage, naturellement son roman "Dans le silence des oiseaux". Il m’est arrivé un jour d’avril 2018, dédicacé par l’auteure à la demande d’une amie qui voulait me l’offrir. Il m’a fallu attendre cette période de confinement pour m’y plonger et… le goûter, le savourer.
Avant même d’ouvrir ce livre, les interrogations sont là, sur la couverture, ses couleurs sang, noir et or, le titre énigmatique …et puis cette petite phrase posée là, juste avant le Mercredi 28 octobre… début de l’histoire : "La main gantée reposa la plume et replia le message : "Dans le silence des oiseaux, son cri s’est tu." Nous sommes à Courbille, petite ville bourguignonne et comme souvent, ce matin-là, Jonas Daquin effectue son footing lorsque "son attention fut attirée par un couple de corbeaux particulièrement bruyants." Et... "Attachée en un simulacre de crucifixion, le corps nu et trempé d’une femme…" Nous sommes tout de suite plongés dans le vif du sujet. Un meurtre, un témoin, un message en forme d’origami pour le moins curieux…
Il s’agit là d’un roman policier complètement addictif. Addictif par sa construction, son rythme particulièrement enlevé, la qualité de l’enquête, les personnages tous très intéressants, parfaitement analysés, les situations étudiées avec soin, il l’est aussi par divers sujets abordés, l’écologie, la littérature – l’un des personnages principaux, Katia Serk, est libraire. Et puis, surtout, il y a le major chef d’équipe : Elliot Stiff, neveu de Muguette, la voisine de Katia, un super flic, et toute son équipe, organisée, futée, à l’écoute et au regard acérés ! Bref, l’auteure nous mène en barque jusqu’au bout et avec brio. A la noirceur du récit, elle sait mêler avec habileté, tendresse, amour et amitié.
J’ai trouvé son écriture juste, simple sans être simpliste, fluide et en même temps travaillée. Les dialogues, bien dosés aèrent le tout. J’ai beaucoup aimé ce roman et découvert une auteure. Je dois avouer attendre avec impatience une nouvelle enquête du major Stiff.
Original et captivant "Dans le silence des oiseaux" est une belle réussite.
https://memo-emoi.fr
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !