Écrire sur l'histoire par l'imagination, c'est se questionner et s'ouvrir vers un nouveau monde, celle d'un pays juste à la limite de mes rêves, juste à la limite de nos frontières, et qui me fait dire que tant d'hommes sont passés par là un jour qu'il faisait très chaud, pour aller rejoindre leur destin quelque part. Je suis cet enfant qui ne veut plus se soumettre à la parenthèse des autres, à cet encerclement moral et intellectuel, à cette façon peu coutumière de concevoir les choses, à cette chose elle-même rampante. Il était une fois, l'histoire m'avait raconté sa propre histoire, sur la mousse des nuages, sur les sueurs de ces ouvriers exploités, sur mes souvenirs d'enfant, sur tout ce qui marche et s'arrête, sur mes cahiers d'écolier, sur lesquels j'avais griffonné mes faiblesses d'homme et celle de ces enfants aux pieds nus. J'ai regardé le ciel et dans ses nuages se cachaient nos besoins.
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