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Un homme nous décrit le meurtre méticuleusement préparé de sa victime, un homosexuel qu'il poignarde sauvagement dans son appartement de Londres. Sous son apparence de père de famille modèle, le meurtrier se prend pour un demi-dieu.
Sean Corrigan, un inspecteur de police aguerri, est appelé avec son bras droit Dave Donnelly sur la scène de crime de la victime : Daniel Craydon Corrigan inspecte l'appartement mettant à profit son don intuitif pour revivre l'agression.
La victime se prostituait pour une clientèle riche rencontrée en boîte de nuit gay. Sean est tourmenté par la violence du crime qui lui rappelle les abus physiques de son père.
Parmi les suspects : James Hellier, un homme d'affaires de chez Butler & Mason International Finance, a été reconnu par un client. James Hellier est marié, il a deux enfants. Donnelly et Corrigan se rendent à son bureau de Knightsbridge. Hellier, malgré son arrogance, avoue être allé à l'Utopia et avoir monnayé une relation sexuelle avec Craydon. Son patron, Sebastian Gibran, veut protéger son employé. Mais Hellier seul sait à quel point il a falsifié son expérience professionnelle et camouflé son passé...
Un jeune homosexuel se fait massacrer dans son appartement londonien. L'inspecteur principal Sean Corrigan mène l'enquête. Lui qui fut abusé dans son enfance a une sorte de sixième sens très fin lui permettant d'identifier la part sombre de chaque individu. Ses soupçons se portent sur James Hellier, un homme très en vue dans le milieu financier de Londres. Mais celui-ci est retors et se tire de toutes les situations qui pourraient lui être fatales.
Ce thriller commence dans la tête du tueur -et on y revient régulièrement- par une scène difficile presque insoutenable du meurtre du jeune homosexuel et de la jouissance de son agresseur. Mis à part ce chapitre, le livre débute doucement jusqu'à ce que Sean Corrigan soupçonne James Hellier. L'affrontement devient intéressant. Mais très vite, le bouquin révèle des longueurs inutiles. Là où dans certains polars les à-côtés sont consacrés aux vies des flics, à leurs interrogations existentielles, dans ce roman, Luke Delaney délaye dans des répétitions concernant l'enquête, le présumé tueur. C'est long, très long, trop long. Alors, bien sûr, je pourrais écrire qu'enfin, dans la dernière partie du livre le rythme s'accélère et que les rebondissements pleuvent. C'est le cas, mais que de pages passées ou survolées pour en arriver à cela. J'imagine qu'il y a un format "réglementaire" pour un thriller pour que les auteurs aillent écrire 400 pages ou plus (414 pour ce livre), là où manifestement la moitié suffirait à tenir le lecteur -donc moi- en haleine de bout en bout !
Pour finir et être très franc, même si l'auteur écrit des rebondissements, rien n'est vraiment surprenant dans ce thriller. A réserver sans doute aux amateurs du genre qui ne seront ni surpris ni déçus, à condition quand même qu'ils puissent supporter des scènes de torture à filer la gerbe.
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