"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Danseuses algériennes, femmes tahitiennes voluptueuses à moitié nues, Kanaks en costume de brousse exposés au regard des badauds : telles sont les grandes attractions de l'Exposition coloniale internationale de 1889.
Curiosité et goût pour l'exotisme, attrait pour ce que l'on appelle la " culture coloniale " qui, diffusée sous des formes diverses et constamment renouvelées, atteint son apogée au début des années 1930.
Elle est ensuite relayée par une autre culture - dite " post coloniale " - faite d'héritages métissés et recomposés : on assiste alors au surgissement de nouvelles voix et de problématiques inédites, celles de l'identité victimaire et de la concurrence des mémoires.
Pascal Blanchard retrace la généalogie ambiguë de ces revendications contemporaines.
Pascal Blanchard et Nicolas Bancel sont historiens, chercheurs associés au GDR 2322 du CNRS - Anthropologie des représentations du corps - Sandrine Lemaire est agrégée et docteur en histoire de l'Institut universitaire européen.
Coédition Autrement.
Imaginaire colonial, Tintin, et Banania.
Le débat sur le " rôle positif de la colonisation ".
Les émeutes de novembre 2005.
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