Au temps du roi Henri IV, catholiques et protestants se battaient en Saintonge. Le capitaine et poète charentais Théodore Agrippa d'Aubigné, huguenot acharné, y participe activement. De son Logis saintongeais où il règne, il use du droit de cuissage. Du carrefour des voies romaines, il accède aisément aux places fortes huguenotes, de Cognac et La Rochelle. Compagnon de bataille du roi Henri de Navarre, Agrippa d'Aubigné critique le roi quand il abjure. Plusieurs fois condamné à mort, il est toujours gracié pour sa droiture. L'Edit de Nantes rapproche les deux hommes, mais le siège de La Rochelle divise à nouveau catholiques et protestants. Agrippa d'Aubigné, par ses pamphlets anti-catholiques, est contraint de s'exiler à Genève. Constant, le fi ls d'Agrippa d'Aubigné, mauvais sujet, est emprisonné pour crime à Bordeaux et à Niort, puis déshérité par son père. Libéré enfi n de prison, mais impénitent, il vole, viole et assassine pour repartir aux Antilles d'Amérique. Près du logis saintongeais, il tombe dans une souricière fatale !
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