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Mounia est un récit-poème d'une petite fille fuyant la guerre. Le chemin qu'elle prend avec son père est celui de la vie, de l'espoir. Elle se rappelle ses bonheurs d'enfant, ses instants de lumière avec sa mère et son frère. Elle sait qu'elle doit marcher et marcher encore, courir aussi pour se sauver. Voilà ce qu'en dit Albert Bensoussan, écrivain et traducteur des plus grands écrivains latino-américains dont le Prix Nobel, Mario Vargas Llosa, dans sa préface. « ...un texte magnifique, tout d'émotion et de retenue, sur le drame des migrants, des réfugiés, des bannis, des rescapés du naufrage. L'un des plus beaux que j'aie lus... » René Peron, écrivain et sociologue, militant infatigable pour la liberté, écrit : « Mounia est écrit à la première personne. Ce pourrait être moi, peut-être vous, nous...
Mounia a 10 ans. Elle vient d’Irak, de Syrie ou d’ailleurs. D’un pays en conflit assurément, où elle a vécu la guerre, où elle a perdu ses parents.
Les souvenirs de leur amour, des petits riens rassurants de sa vie quotidienne d’avant, nous arrivent par bribes. Des souvenirs dont elle se nourrit pour ne pas se perdre, des échos lointains qui la maintiennent en vie.
Car c’est seule, avec sa mémoire pour compagne, la violence vécue et l’amour familial, que Mounia suit le chemin de l’exil parcouru par combien d’autres avant elle. Elle les rejoint dans notre imaginaire, une parmi les visages anonymes et multiples, et son parcours interpelle par son humanité, son passé unique, sa personnalité. A travers les lignes, les mots simples mais évocateurs, les vers empreints de pudeur et de retenue, elle devient comme une soeur, une fille, une proche qui a souffert et qui veut juste vivre.
J’ai aimé ce roman-poème qui traite le sujet de l’exil et de l’exploitation des êtres humains par la misère, tout en finesse et délicatesse. Rien n’est vraiment dit, tout est suggéré, mais la perception de la douleur n’en est pas moins présente. On se sent proche de Mounia, l’humanité est au coeur de ce livre, ce qui tranche avec la déshumanisation des faits vus à travers le prisme des médias.
Une belle découverte, merci à Babelio.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2018/10/07/cours-mounia-sauve-toi-de-jean-louis-coatrieux/
Le récit évoque le bouleversant drame ( et tristement d’actualité) des migrants, des réfugiés. Ici nous est présenté le parcours de Mounia qui fuit la guerre. Le drame d’une petite fille qui se souvient de son pays, de sa famille, d’un âge d’or désormais détruit, à l’image de sa vie. Elle ignore ce qui lui arrive : ici l’insouciance côtoie la violence. Elle sait qu’elle doit marcher, sans s’arrêter, vers un lieu étranger et hostile.
Des mots justes, un texte bref, mais riche de sens. Le poème est décomposé en strophes de longueur variable: 4, 6 ou 7 vers. Chaque strophe fonctionne à la manière d’un haïku à mon sens, car chaque strophe photographie un instant, une sensation, une odeur, un souvenir. Tous les sens sont convoqués. Le lecteur est propulsé au coeur de ce drame, au plus près des pensées de Mounia. Enfin, ce récit-poème est composé de quatre parties: chacune évoquant les différentes étapes du parcours de Mounia, différentes facettes de la guerre et de l’exil.
https://devoratrixlibri.wordpress.com/2018/07/31/cours-mounia-sauve-toi-jean-louis-coatrieux/
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