Du vieux Nice au mausolée de Melika, de Françoise D. aux clowns, MICAM et ADN nous convient à les suivre dans leurs voyages. Les lieux se succèdent, du modeste à l'exotique, et une palette de sentiments très vaste se manifeste : de la douceur de vivre à la cruelle révélation de la noirceur de l'âme humaine.
Cette succession de tableaux, témoignage de vie, nous révèle le monde dans sa dimension pleine : la beauté fait suite à l'ignominie, l'amour devance l'injuste, la brutalité prend le pas sur la tendresse, dans un basculement incessant, tel qu'il s'écrit dans le réel.
L'exploration des lieux, la découverte des personnes, nous conduisent de la profonde beauté des paysages à la violente intériorité du psychisme humain.
Mettant en regard la peinture et la poésie MICAM et ADN activent l'osmose de leur sensibilité complémentaire pour donner un chant murmurant la douceur et grondant la violence.
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