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Aujourd'hui, on qualifierait facilement d'obscurantiste l'époque où l'on déniait une âme à certains êtres humains pour mieux les exploiter. En France, il fait pourtant bon refuser la conscience des animaux lorsqu'il s'agit de justifier leur meurtre. C'est ce préjugé intéressé que cet ouvrage se donne pour mission de dénoncer, au pays de l'animal-machine. L'ignorance n'explique pas tout, selon l'auteur, car nous avons un intérêt évident à rabaisser les animaux. Cela nous permet d'entretenir une haute opinion de nous-mêmes à leurs dépens, et d'apaiser nos consciences lorsque nous les tuons. Jusqu'à présent, ce déni se présentait de manière diffuse, puisqu'il n'était même pas nommé. Cette peur de reconnaître que les animaux pensent porte désormais un nom : la mentaphobie. Certains ont sans doute tout intérêt à la voir perdurer. C'est bien d'une guerre contre ce préjugé que dépend dans une certaine mesure le sort des animaux, suspendu à l'opinion que nous avons d'eux.
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