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Depuis longtemps, la tradition universitaire évite de se pencher sur un continent englouti et oublié de la philosophie. Et depuis trop longtemps, elle ne sacralise que les protagonistes les plus austères de la grande guerre des idées. Pourquoi ? Parce que l'histoire de la philosophie est écrite par les vainqueurs d'un combat qui, inlassablement, oppose idéalistes et matérialistes. Avec le christianisme, les premiers ont accédé au pouvoir intellectuel pour vingt siècles.
Dès lors, ils ont favorisé les penseurs qui oeuvrent dans leur sens et effacé toute trace de philosophie alternative.
C'est à renverser cette perspective que s'attache Michel Onfray dans Contre-histoire de la philosophie - dont le premier volume est consacré aux sagesses antiques: de Leucippe à Diogène d'Oenanda, de Démocrite à Lucrèce, d'Eudoxe à Épicure, d'Antiphon à Diogène de Sinope.
Commencer fort logiquement par « Les Sagesses antiques », afin d’avoir un avis en contradiction avec les pontes de la philosophie actuelle. Car après tout, il s’agit bien là, outre de découvrir d’autres aspects inconnus ou éludés, de discuter de la conception du « Tout ».
Michel ONFRAY , en tant que doxographe, nous donne sa ligne de pensée, qui ne doit guère être loin de l’hédonisme allié à l’ataraxie.
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