"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La redécouverte des oeuvres majeures du XIXe siècle, en langue provençale après celles de Frédéric Mistral se devait de passer par le grand précurseur que fut Joseph Roumanille. Précurseur et maître des Alphonse Daudet et Paul Arène. Les contes pleins de la verve et du « gaubi » provençal sont un véritable régal à la lecture. Il faudrait pour en goûter tout le prix, (se) les lire à haute voix, car Roumanille a su conserver c est là tout son art l âme même du conte traditionnel.
Daudet n'a pas caché qu'il devait l'histoire et le texte même de l'histoire à Joseph Roumanille: «Et voilà l'histoire du Curé de Cucugnan, telle que m'a ordonné de vous la dire ce grand gueusard de Roumanille.» Sur les collaborations de Paul Arène aux Lettres de mon moulin, il est resté plus discret... Mais sait-on qu'à Cucugnan, résidait un jeune médecin dont les miracles inachevés méritent une gloire aussi grande que celle du curé de la même paroisse? Sait-on que le bon Saint-Antoine accepta une invitation à dîner de Misé d'Imguiberti? Ces treize contes provençaux de Joseph Roumanille sont de petits trésors.
Né à Saint-Rémy de Provence en 1818, l'immortel conteur du Curé de Cucugnan, «Père du Felibrige» fut le créateur de la prose provençale moderne. Les Contes provençaux que nous rééditons ici en français furent publiés d'abord en provençal et en français, en 1884, sous le titre: Li conte prouvençau e li cascarelato, emé bon noumbre d'ésti conte tradu en frances (Avignon).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !