L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Après les Contes d'une grand-mère vietnamienne et les Contes d'une grand-mère chinoise,Yveline Féray a puisé au gré de son humeur dans les richesses du légendaire cambodgien.
Ce sont surtout des contes de tradition paysanne intégrant la mythologie indienne : contes de naissance, contes de pourquoi, contes de quête, contes de l'invisible, contes de trouvailles. On verra ainsi comment Pou le jardinier qui cultivait de si parfumés et fondants concombres doux devint roi, par quel enchantement trois soeurs protégées par Indra se métamorphosèrent en oiseaux, ou pourquoi Mea Yeung, qui avait léché les seins de la reine, ne fut pas condamné à mort.
Pour assurer le passage de ce savoir venu des Maîtres invisibles de la tradition, chaque conte met en scène un lok ta, vénérable du village, dans son cercle d'offrandes et de bougies, face à son auditoire.
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