Au printemps 2007, à l'occasion du cinquantième anniversaire du traité de Rome, au-delà des festivités organisées à Berlin, des historiens rassemblés dans la capitale italienne ont tenté de faire entendre leur voix. Ils ont dressé un bilan historiographique novateur de l'histoire de la construction européenne. Cet essai propose une vision de cette histoire qui s'inscrit dans le temps long et couvre la plus grande partie du vingtième siècle. Il attire l'attention des lecteurs sur les racines du projet d'unification européenne, des années de la " Belle Epoque " au début du vingtième siècle, aux lendemains de la signature du traité de Maastricht. S'il consacre " aux années phares " de la construction européenne une place majeure, il ne néglige pas la très intéressante période de l'entre-deux-guerres. Cet ouvrage évoque aussi les questions posées par les frontières de l'Europe puisque l'espace concerné par les projets européens est une zone géographique mouvante, qui se rétracte de l'aube de la guerre froide jusqu'à la chute du mur de Berlin, puis se dilate de la réunification allemande (octobre 1990) aux perspectives d'élargissement inscrites dès juin 1993 dans la déclaration de Copenhague et actée dix ans plus tard, à la signature par les vingt-cinq Etats de l'Union européenne à Athènes. A l'heure où les Européens de l'Union, élargie à vingt-sept, s'interrogent sur l'avenir de la construction européenne, cet essai historique espère apporter une contribution utile au débat des citoyens.
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