Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A Panam, le Paris à la fois steampunk et fantasy imaginé par Raphaël Albert, Sylvo Sylvain, le fameux elfe détective privé, est en proie au spleen. Dans une fumerie de lotus, hébété, allongé sur une natte usée, de pipe en pipe, il se perd dans les souvenirs de son enfance...
La Grande Forêt des Elfes se déploie, cruelle et merveilleuse et, dans la fumée épaisse du lotus, l'existence féérique de son peuple reprend vie. L'avenir, croyait Sylvo à cette époque, était tracé comme la hampe d'une flèche : il serait le prochain champion de la Grande Forêt.
Mais le sort prendra une toute autre tournure. Face à son destin, Sylvo deviendra son pire ennemi...
Confessions d'un elfe fumeur de lotus s'inscrit dans la série truculente des Aventures extraordinaires et fantastiques de Sylvo Sylvain de Raphaël Albert. Comme les précédents, cet opus se lit indépendamment. Il en raconte l'origine et en prolonge l'aventure.
Avec ce titre, Raphaël Albert prouve, une nouvelle fois, sa belle palette de conteur. Il l'enrichit d'une nouvelle teinte, intime et nostalgique, particulièrement touchante et qui fera vibrer les lectrices et les lecteurs.
J’adore Sylvo Sylvain et ses enquêtes. J’aime suivre ce détective elfe, complètement désabusé, complètement déprimé et à côté de la plaque. En revanche, j’appréhendais ce tome 3 qui, comme le titre le laisse supposer, n’est pas être centré sur une enquête. Cette fois, on se penche sur le passé de Sylvo à travers ces yeux de drogué coincé sur une paillasse. Etant très carrée, j’ai besoin de lire des choses organisées. Je m’inquiétais de l’aspect drogue qui va de paire avec un délire partant dans tous les sens, quelque chose de pas ou peu construit qui ne me convient pas. Heureusement ici c’est très bien fait et ça fonctionne très bien. L’équilibre est trouvé, on a l’aspect irréel, dans le désordre tout en suivant globalement un fil conducteur.
C’est bien trouvé, tout marche bien, il ne m’a pas perdu en route tout en réussissant à bien retranscrire l’état d’esprit et la décrépitude de Sylvo. La fin est sadique au possible, vivement la suite. Niveau histoire, on a aussi un équilibre entre les réponses à certaines questions et la création de nouvelles.
Bien que sans enquête, on retrouve l’ambiance de rue Farfadet avec ce miroir d’un Paris et d’une France alternative, avec toutes les références, la belle écriture et les nuances. C’était vraiment bien et ça a réussi l’exploit de me faire apprécier les délires d’un drogué.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force