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C'est un émir du GIA. C'est un homme sans visage, sans nom. Appelons-le Kakar. On sait seulement qu'il a dirigé, de 1992 à 1996, un groupe de combattants dans la région d'Oran. Et qu'il a une trentaine d'années.
Kakar a donc tué. Il a participé à des enlèvements, il a torturé aussi. Simple combattant puis émir, il a mené sa guerre sainte à Oran et dans les maquis algériens.
Mais aujourd'hui, Kakar s'est repenti et parle. Ces pages sont donc un témoignage pour l'histoire. Car pour la première fois, un moudjahedin se confesse librement, loin de son pays, loin des pressions de toutes sortes.
Sans se dévoiler, Kakar nous dit les lieux, les noms de code, les assassinats ; la vie du maquis et les trahisons ; les luttes entre factions ; le relais des familles ; les relations avec la France ; la corruption du pouvoir... De l'intérieur, en direct, il dévoile comme on ne l'avait jamais fait le mode de fonctionnement, la cruauté de ce terrorisme, sa folie, son ignorance aussi : que de crimes commis au nom du Prophète !
Confession d'un émir du GIA est donc un livre hors du commun, sans gloire et sans mensonge. Un livre cru où se mêlent la violence extrême et les vérités inavouables. Kakar se sait en sursis : on ne quitte pas la djihade.
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