"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Même lorsqu'il prend ses distances avec la frénésie moderne qui animait Paris au début du siècle, la grande affaire de la vie et de l'autobiographie de Soffici demeure son amitié avec Apollinaire. Qu'empêtré dans l'orthodoxie futuriste il attaque son livre Les peintres cubistes, ou que par la suite, enfiévré d'idéologie fasciste, il récupère son oeuvre parce qu'éminemment italienne - sous prétexte qu'Apollinaire était né à Rome - qu'il ferraille avec lui de son vivant ou relise ses lettres après la Guerre, son admiration demeure acquise : elle est loyale, entière. Il y eut de fait plusieurs occasions de rencontre entre Guillaume et Ardengo, qui ont été amenés à se croiser dans les bureaux de La Plume vers 1903, ou à se côtoyer trois ans plus tard dans l'arrière-salle de la Closerie des Lilas - un épisode que l'artiste italien a romancé dans un poème en français dont les bons sentiments ne compensent pas la maladresse : « Quand j'ai vu Guillaume Apollinaire Pour la première fois C'était par un soir désespéré d'automne À la Closerie des Lilas »
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