"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le vieux Frank, la crème des tueurs à gages, quarante ans de métier, reprend du service après une opération de la hanche et trois mois d'absence. Jamieson, son patron, qui n'aime pas qu'on marche sur ses plates-bandes, lui confie une mission des plus simples : éliminer Scott, un petit dealer ambitieux. Hélas, Frank MacLeod oublie les précautions élémentaires et se fait piéger comme un débutant. Qui peut le tirer de ce mauvais pas ? Calum MacLean, bien sûr. Calum dont le dernier contrat a été de tuer Lewis Winter. L'heure de la retraite a sonné pour Frank. Mais dans ce milieu redoutable, comment tirer sa révérence ?
« Effet hypnotique garanti, dont on ne sort pas sur un simple claquement de doigts. » Julie Malaure, Le Point.
« Cet excellent polar nocturne et pluvieux brille par un réalisme et une âpreté qui font froid dans le dos. » Philippe Blanchet, Le Figaro magazine.
Deuxième volet de La Trilogie De Glasgow. Egal au premier. L' évolution des personnages est intéressante.
On retrouve dans ce deuxième polar de Malcolm Mackay, Calum MacLean, notre tueur à gages solitaire de Glasgow, que l’on avait découvert dans Il faut tuer Lewis Winter. Une nouvelle fois, il ne déçoit pas.
On retrouve le milieu de la pègre, l’ambiance mafieuse des discussions entre Jamieson (le boss) et les membres de son équipe, toutes en tension et sous-entendus, pour faire passer des messages sans les dire, qui mettent tout de suite dans une ambiance noire et risquée.
On retrouve Calum bien sûr, toujours aussi méticuleux et silencieux, sauf que maintenant, une jeune fille curieuse dort de plus en plus souvent chez lui, et entend peut-être rester, ce qui ne lui facilite pas les choses.
Et on retrouve cette merveille ambiance, ce souci du détail dans la description d’un contrat à exécuter, de la gestion du temps où la seconde de trop peut valoir la mort, où l’inattention peut tout faire rater, où la tension doit être inexistante et invisible, mais qu’en tant que lecteur, on ressent à chaque page.
Les phrases courtes, calibrées comme les balles qui doivent tuer, directes, justes et terriblement percutantes, permettent au lecteur de plonger en quelques phrases dans cette ambiance mafieuse et dangereuse, l’oreille aux aguets et le regard affuté.
C’est donc avec un plaisir renouvelé que l’on poursuit, avec Comment tirer sa révérence, l’histoire de Calum, commencée avec Il faut tuer Lewis Winter.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !