"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nomade, trublion du design, Peter Pan jet-setteur, joli coeur kawaii, Claudio Colucci ne tient pas en place. Genève, Paris, Tokyo, récemment Shanghai et Beijing viennent sous-titrer son nom, telle une enseigne de luxe. On s'arrête trop souvent à son sourire de Joker. But what you see is not necessary what you get... Claudio est un fabulateur.
Créateur d'objets narratifs, de lieux chargés d'histoire, généreux en pirouettes et paradoxes, il trouve le ferment de son inspiration dans l'art du conte. « J'aime la fabulation, raconter des histoires, inventer... vraies ou fausses... plutôt fausses avec un départ un peu vrai... brouiller les pistes... jouer ! » claironne-t-il.
Sous la direction de Sarah Carrière-Chardon, commissaire indépendante, ses compagnons de routes ont rejoint l'aventure : les designers Tom Dixon, Christian Ghion, les Tsé & Tsé, le chef pâtissier Sébastien Gaudard, les architectes Astrid Klein et Mark Dytham, le styliste Paul Smith et la douce Chika, geisha de Kagurazaka et Michel Temman, ex-correspondant de Libération au Japon, qui comme Claudio s'installe en Chine. Depuis Paris, l'agent Dominique Serrell, avec qui les galeristes Pierre Romanet et Pierre Staudenmeyer ont, les premiers, exposé et édité ses créations. Ses sempaï (parrains) nippons : l'incontournable Teruo Kurosaki, le producteur Takaya Iwasaki et le directeur de la communication d'Hermès Japon Kozo Fujimoto, qui lui ont ouvert les portes du Levant. Enfin, Kanae Hasegawa, critique, Ruy Niimi, professeur à la Musashino Art University, Marie-Laure Jousset, conservateur en chef honoraire au Centre Pompidou, Gérard Laizé, directeur du VIA ou Christine Colin, inspectrice au ministère de la Culture, qui ont fait sa fortune critique.
Ces personnalités marquantes dans le parcours de Claudio ont toutes pris part à l'histoire et au jeu. Entre le portrait chinois qui se devine par analogie et le kaléidoscope, dont les variations sur le même motif évoluent à chaque tour de main ou à chaque clin d'oeil, chaque invité est venu apporter sa touche et son angle de vue à l'épopée coluccienne... Se jouant des usages du livre de designer, cette monographie tient plus de l'affabulation, à moins que ce ne soit du roman d'anticipation ?
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