"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors qu'il a utilisé les supports les plus variés (bois, pierre, corde pour les « objets », papier, verre, céramique, cuir, toutes sortes de couvercles ou de boîtes pour les peintures tauromachiques), on ne retient souvent du travail de Claude Viallat que les toiles libres (des toiles non tendues sur un châssis, non apprêtées et qui peuvent être disposées dans toutes sortes d'espaces intérieurs ou extérieurs) et l'usage systématique d'un même « signe » (ou « forme- Viallat ») le plus dénué possible de signification mais si caractérisé qu'il en est devenu la signature du peintre. Et même si on admire la manière dont elle joue avec les supports les plus divers et s'en joue (utilisant leur porosité, leur souplesse ou leur rigidité, leur épaisseur, leurs motifs), cette forme n'est perçue que par sa seule répétition, oubliant alors sa généalogie complexe, son lien étroit avec la matérialité des supports qu'elle active et transforme et qui l'altère aussi, oubliant ses constants « débords » colorés, jusqu'à sa mise en question, par le feu ou plus récemment par des superpositions de formes / contre-formes et par un travail de l'entre-forme qui en brouillent les contours.
(Pierre Manuel)
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