En 1487, le navigateur portugais Bartolomeu Dias réussit à franchir le cap des Tempêtes ultérieurement appelé cap de Bonne-Espérance, en raison de l'espoir que suscitait une telle découverte. Effectivement, elle permit à l'Europe de se doter d'une nouvelle route maritime qui lui ouvrait la voie vers l'Inde (...). Ce commerce était auparavant détenu par les marchands arabes qui contrôlaient déjà une grande partie de l'Océan Indien, considéré à l'époque comme un immense lac de commerce arabo-musulman. (...) En 1492, le navigateur génois Christophe Colomb découvrit, en cherchant lui aussi une nouvelle route maritime vers l'Asie et l'Inde, un territoire jusque là inconnu des Européens : l'Amérique. Ces deux évènements seulement séparés de cinq années marquent le début d'une nouvelle ère pour le commerce qui va commencer à se mondialiser de manière irréversible. En effet ces deux routes allaient permettre à l'Europe de s'étendre commercialement parlant sur toute la surface du globe et, par-là même, d'internationaliser son modèle économique en l'imposant la plupart du temps
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