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Ce document de 250 pages retrace la vie locale d´une petite ville française d´Algérie du 1er janvier 1960 à juillet 1961, au travers de coupures de L'Echo d'Oran dont j'ai été le correspondant régional durant cette période .La plupart des évènements y sont relatés avec quelques réflexions personnelles sur cette période agitée.
Arthur Smet qui a été mon compagnon de route participe à cette brochure, avec le talent qu'on lui connaît, grâce aux nombreuses photos faites durant cette période.
Un document qui montre, au travers de ces dix huit mois, que l'échéance douloureuse que tout le monde sentait venir, n'avait pas diminué la vitalité de cette petite ville et de ses habitants toujours prêts à élaborer des projets et à donner de leur temps dans les associations et les oeuvres post et périscolaires.
On y trouve les originaux des discours des hommes politiques et des militaires ; les activités culturelles de la MJC et des clubs sportifs (Dynamic, Flash, Patriote, Mappemonde, Fraternel) ; les réunions du conseil général et du conseil municipal ; les différents aspects de la vie sociale ; l´activité syndicale ; les actions menées par le comité départemental des OEuvres laïques et les comités du Mouvement de solidarité féminine, des SAS (Sections administratives spécialisées) ; mais aussi l´activité industrielle et agricole avec les innovations sur le plan technique ; le commando Georges dont la plupart des soldats furent massacrés après le cessez-le-feu du 19 mars 1962. Notamment la cérémonie de remise des certificats définitifs de ralliement, - véritables passeports pour la mort - après l´appel à la Paix des braves lancé par le Général de Gaulle, en cette période où l'on dénonce, avec juste raison, le sort réservé aux harkis ; l'histoire du 8e RIM, l'épopée de sa 8e compagnie lors des moissons de Sidi-Mimoun; l´action contre le terrorisme et la rébellion.
Saïda était une petite ville du sud-oranais décrite avec précision et talent par Guy de Maupassant lors de son voyage en Algérie en 1881 .Elle avait été créée en 1844 et devenait un centre de colonisation en 1862. Abd-el-Kader en avait fait auparavant un lieu de garnison pour ses troupes en élevant des fortifications constituées par un mur de 364 mètres de long, de 1,80 mètre d´épaisseur et de 4 mètres de hauteur adossé au rocher sur un lieu appelé « Vieux Saïda ». C´est à Charrier, petit village proche, que se situe l´anecdote de la casquette du père Bugeaud (village où est née ma mère).
Le 22 septembre1841, Bugeaud et ses troupes entrent dans la ville. Abd-el-Kader met le feu aux dépôts de vivres et se réfugie dans la forêt des Hassasnas.
Saïda comptait en 1962 20000 habitants, dont 5000 Européens.
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