Récompensée pour "Over the rainbow", la romancière vous dévoile ses lectures incontournables
Le jour où sa femme disparaît inexplicablement, la vie de Toru Okada bascule - et emporte avec elle les repères du monde. C'est dans une réalité qui s'enfuit sous d'excentriques mirages que le jeune homme s'éveille un matin. Un théâtre d'ombres débutant par de mystérieux coups de téléphone, et où se croisent peu à peu des êtres déroutants, inclassables, aux confins d'un univers guidé par le chant d'un oiseau à ressort...
Haruki Murakami crée des univers dont on est aussitôt prisonnier... Le charme opère : on est absorbé par cette lecture qui tient du manga et de l'uchronie, mais aussi et surtout par une atmosphère qui n'appartient qu'à Murakami. Amélie Nothomb, Le Monde des Livres Traduit du japonais par Corinne Atlan et Karine Chesneau
Récompensée pour "Over the rainbow", la romancière vous dévoile ses lectures incontournables
"Coeur-naufrage" le dernier roman de Delphine Bertholon vient de paraitre chez J.C. Lattès
Livre étonnant tant il est rempli de mystères ...
Une disparition , une fuite , une lycéenne désœuvrée et d'autres personnages étranges ,
une maison abandonnée ...
Poétique, onirique aussi dans la description des personnages , de l'atmosphère , des lieux .
Une lecture surprenante entre réel et fiction d'un auteur que je ne connaissais pas.
Disparition inquiétante est suspens garantie pas mal du tout se roman a lire ,est à passer des moments a chercher le fond de l histoire super
https://horizondesmots.wordpress.com/2016/08/31/bouquin-86-chroniques-de-loiseau-a-ressort-de-haruki-murakami/
A travers le voyage quasi-initiatique de Toru Okada dans les tréfonds de sa conscience, Haruki Murakami nous emmène dans un monde oblique, un peu trouble, aux portes ouvertes à une multitude de questions. Ce n'est pas un roman que je conseillerais pour débuter l'exploration de l'oeuvre murakamiesque, mais une chose est sûre : pour peu que l'on soit familiarisé à l'univers de l'auteur et prêt à accepter l'étrangeté telle qu'elle se présente, Chroniques de l'oiseau à ressort reste une lecture excellente... et impressionnante par la complexité de sa structure !
La vision du monde de Murakami est tout entière contenue dans ce livre. Les personnages sont étonnants et attachants, les situations décrites avec un décalage amusé ; une dérision positive et zen sous-tend le déroulement avec la part de mystère, d'étrange et de profond ancrage dans la nature qui semblent faire partie de la culture japonaise.
C'est ce livre qui m'a donné envie de lire d'autres auteurs japonais dans les ouvrages desquels j'ai retrouvé le même type d'atmosphère.
J’ai terminé ce livre de Murakami en me disant que le chroniquer n’allait pas être de la tarte. Et, en effet, dans nul autre roman ne sont aussi nombreux les personnages qui traversent la vie du personnage principal et viennent en altérer les contours. Jamais non plus les frontières entre réalité et monde virtuel ?onirique ? inconscient ? ne sont à ce point brouillées. Contrairement à La fin des Temps, dans lequel on arrive à discerner deux mondes parallèles, influant certes l’un sur l’autre, à Kafka sur le rivage, dans lequel l’expérience onirique, mystique et prophétique participe de la quête initiatique, cette fois, le flou est absolu. C’est peut-être parce que dès le départ, Toru Okada ne fait pas vraiment partie de ce monde. Au début du roman, il est sans emploi, c’est-à-dire déjà dans les marges d’une société extrêmement normative. Il est propriétaire d’un chat, qui disparaît, d’une femme, qui s’enfuit, habitant d’un quartier où se trouvent une lycéenne qui ne va pas à l’école et une maison inhabitée dans le jardin de laquelle il y a un puits à sec. Dès le départ, rien ni personne n’est à sa place. Pour que la magie opère, il faut accepter, comme Toru Okada, que les événements se déploient sous nos yeux sans explication, que les différents personnages restent mystérieux, presque irréels (quand ils n’appartiennent pas à un passé nettement révolu, ils portent un nom d’emprunt ou sont muets, bref, ils sont tous morts au moins une fois au cours de leur existence). C’est dans cette étrange atmosphère que Toru Okada devra trouver sa résolution et s’y tenir, devra faire ce qu’il croit être bon même s’il ne comprend pas bien le monde qui l’entoure, car après tout, cela n’est pas si grave, pourvu qu’il ne se perde pas lui-même.
Les chroniques de l’oiseau à ressort est un roman long, et en conséquence, traversé par des changements de rythme, des récits multiples de vies qui s’entrecroisent et s’entremêlent par des mécanismes parfois obscurs. Il comporte des passages violents, et malgré cela, le calme, le fatalisme, avec lequel Toru Okada traverse les épreuves conduit le lecteur à une étrange sérénité.
la solitude des grandes villes....et aussi la campagne de mon enfance : le vrai Lieu, c'est en moi
Murakami a fait beaucoup mieux.
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