"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Et c'est ainsi que nous trinquons, vingt ans après les événements : quatre filles au pied d'une falaise et nos mères à présent enterrées dans le cimetière à côté. - L'été 1975, c'était celui du géologue et des deux Anglaises disparues, c'est ça ? - C'est l'été où j'ai perdu ma virginité, dit Diane d'un air narquois. Avec un motard d'un genre... très motard. - Ah bon ! s'écrient en choeur Anna et Sacha. - Le motard, reprend Sacha, ne me dis pas que c'était le fils de la boulangère ? Comment il s'appelait déjà ? - RODOLPHE ! hurle Anna en tapant dans ses mains. Ainsi parlons-nous pendant une heure ou deux, sans prendre garde au soleil qui disparaît, sans souci du bruit que nous faisons en nous esclaffant. C'est-à-dire sans peur des qu'en-dira-t-on au village : ne sont-elles pas trop gaies, ces filles qui enterrent leur mère ?» Chanson pour septembre est la chronique pleine de charme d'un jour d'été, dans le cadre nostalgique d'un village du Sud que la fin des vacances est en train de vider. En décrivant cette journée et ses conséquences dans les vies de divers personnages, Isabelle Lortholary brosse une série de portraits d'une grande délicatesse, à la fois sensibles et ironiques.
Beaucoup de sensibilité. Ecriture fluide et agréable. Un très bon moment.
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