"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Celui qui garde ses rêves est le livre d'un exilé resté fidèle à sa langue maternelle.
Plus précisément celui d'un poète coréen, publié pour la première fois en France, qui dut quitter son pays pour avoir pris part à un mouvement contestataire. Le livre de Mah Chong-gi rassemble des poèmes écrits de 1959 à nos jours. Que nous disent ces textes ?
Que l'on peut ressortir « écrabouillé de la prison », connaître un exil sans retour, perdre ses amis et sa famille et se construire en homme libre. La poésie de Mah Chong-gi n'est pas celle d'un insurgé à vie qui répondrait à la détresse par la haine. Elle est l'ascèse journalière d'un homme qui transcende sa douleur par les soins qu'il prodigue aux autres et les mots qu'il confie au vent. Car la poésie est ainsi, on ne la garde que si on la donne.
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