"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En Grande-Bretagne, le système judiciaire a été radicalement réformé. C'est un jury populaire qui décide de la peine capitale. Sept jours, sept étapes, sept cellules, plusieurs millions de téléspectateurs qui ont le pouvoir de vie et de mort sur les prisonniers. Martha, seize ans, est surprise par la police, un revolver à la main. Elle revendique le meurtre de l'homme gisant à ses pieds. Comme l'exige la loi, Martha est envoyée dans le couloir de la mort, cellule 1. Chaque jour, elle se rapproche de la cellule 7, l'ultime étape avant son jugement. Chaque jour, elle réitère sa culpabilité, y compris à son avocate, pourtant persuadée du contraire. Au moment de l'exécution, créant la surprise, Martha craque. Elle s'avoue enfin innocente, et révèle l'identité du vrai meurtrier : Isaac, le fils adoptif de la victime. Martha est libérée, tandis qu'Isaac est fait prisonnier à son tour. Le cycle reprend... mais la culpabilité est-elle vraiment ce qui est jugé dans Cell. 7 ?
Je n'imaginais pas tellement les personnages, je voyais par exemple des dessins animés tels que l'on trouve sur NRJ12 ou autre. Alors Martha, Isaac ou même les présentateurs TV s'animaient mais ne me paraissaient pas semblables à la réalité.
Leurs caractéristiques sont appuyées, l'auteur ne négocie pas entre bien et mal. Ils nous font sourire. Eve Stanton, son histoire et son personnage étaient les seules choses qui pouvait me familiariser à cette nouvelle version de la société. On s'identifie facilement à cette ex-avocate qui perd tout avec la révolution du système carcéral.
Je ne peux pas vous convaincre de lire ce livre sans expliquer quelques points négatifs et positifs qui vous sembleront pour la plupart des avantages de cette lecture.
Parmi ceux que j'ai le moins apprécié, je mets à la première place le rapport entre notre société et celle de Cell.7... C'est en Grande-Bretagne, à Londres, que se déroule l'histoire, mais les évènements qui ont conduit le gouvernement à changer le système judiciaire ne sont pas éclairés. Cela m'a perturbé, car je pensais que l'auteur nous ferait part de quelques révélations au moins à la fin si ce n'est dès le début.
On se pose ainsi des questions sur ce qui a poussé une Nation entière à voter de façon si particulière la condamnation ou l'innocence d'un homme (ou d'une jeune fille dans ce cas). En sachant que la seule forme de punition est la chaise électrique.
Les personnages sont introduits comme de simples pions, ils sont manipulés, et l'auteur a fait ce choix sûrement pour nous déranger de notre confortable attachement à des personnages vainqueurs. Le style en est plus touchant, il me semble. J'ai réfléchi à ce que pourrait donner une suite, c'est encore flou car il y a beaucoup d'éléments à expliquer, à développer, mais de très bonnes idées sont déjà bien travaillées, comme les prémices d'un tome 2 surprenant.
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