"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Le monde s'achève sans cesse autour de nous. Chaque mesure de notre partition appartient déjà au souvenir et à l'imagination au moment où nous la jouons. Autant l'écouter ».
C'est une soirée paisible à Salisbury. Quand soudain, non loin de la majestueuse cathédrale, un fracas de tôle froissée déchire le silence. Autour d'un banal et tragique accident de la route, cinq vies vont entrer en collision. Il y a Rita, gouailleuse et paumée, qui vend des fleurs au marché - et un peu d'herbe pour arrondir ses fins de mois. Il y a Sam, un garçon timide en proie aux affres des premières amours tandis que son père tombe gravement malade. George, qui vient de perdre sa femme après quarante ans d'une passion simple. Alison, femme de soldat esseulée qui sombre dans la dépression et se raccroche à ses rêves inassouvis. Et puis il y a Liam, qui du haut des remparts observe toute la scène.
Cinq personnages, comme les cinq rivières qui jadis se rencontrèrent à l'endroit où se dresse aujourd'hui la ville. Cinq destins, chacun à sa manière infléchi par le drame. Cinq vies minuscules, qui tour à tour prennent corps et voix pour se hisser au-delà de l'ordinaire et toucher au miraculeux.
Je ne sais que penser de ce roman. À lire le résumé je m'attendais à autre chose mais au fil des pages on s'accroche et on veut connaître la fin. Neanmoins ce n'est pas une de mes meilleures découvertes.
5 voix, 5 vies, comme les 5 rivières qui viennent se jeter dans l’Avon à Salisbury.
J’ai aimé le préambule historique sur le site qui a vu naître la ville.
Puis chaque personnage du drame nous est dévoilé à travers le récit de cette journée spéciale. Chacun assiste à un accident de la route et nous les suivons avant, pendant et après le drame.
Les vies s’entremêlent, pleines de non-dits, d’amour inexprimé. Cela aurait pu être rebutant, mais sous la plume de l’auteur, c’est juste et beau.
Des fins de vie, des amours adolescentes, une dépression, mais toujours en point de mire la flèche de la cathédrale de Salisbury.
J’ai aimé ce rapport à la cathédrale et à la ville qu’a chaque personnage. J’ai aimé le fil invisible de ces 5 rivières se jetant dans le fleuve en des points distincts, mais pour un même but.
Une très belle après-midi de lecture.
L’image que je retiendrai :
Le titre français est vraiment trop moche, je lui préfère le titre originale : Five Rivers Met on a Wooded Plain.
http://alexmotamots.fr/ce-quon-entend-quand-on-ecoute-chanter-les-rivieres-barney-norris/
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