"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Né en 1773, Armand de Caulaincourt, futur duc de Vicence, entre dans l'armée jeune, atteint rapidement le grade de général, avant de devenir l'aide de camp de Bonaparte. Il a le malheur de se voir confier la mission de remettre au Grand Électeur de Bade une lettre de Talleyrand, expliquant les raisons de l'enlèvement du duc d'Enghien sur son territoire. Dans les milieux royalistes, il sera accusé d'avoir participé à l'enlèvement, donc d'être le complice de l'exécution du duc, et les calomnies le poursuivront pendant toute son existence.
A l'avènement de l'Empire, Napoléon le nomme grand écuyer. De 1807 à 1811, il est ambassadeur à Saint-Pétersbourg et devient l'ami intime du tsar Alexandre Ier. De retour à Paris, il va supplier l'Empereur de ne pas faire la guerre à la Russie, décrivant avec un an d'avance ce que sera le désastre de la campagne de 1812. Par fidélité, il accompagne Napoléon à Moscou et fait la retraite avec lui, en traîneau jusqu'à Paris. Nommé ministre des Relations extérieures, il va tenter de faire la paix aux congrès de Francfort puis de Châtillon et pousse Napoléon d'accepter les conditions des Alliés. Après la défaite de 1814, grâce à son amitié avec le tsar, Caulaincourt obtient que Napoléon reçoive la souveraineté de l'Ile d'Elbe. De nouveau ministre des Relations extérieures pendant les Cent-Jours, il se retire de la vie publique au lendemain de Waterloo et meurt en 1827. Ses mémoires sont parmi les meilleures pour comprendre la personnalité de Napoléon.
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