"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tout a commencé à cause des indiens ! Parce que le « rêveur farci d'images idéales » n'a pas rencontré les héros de son enfance dans la prairie de l'Ouest américain, il est parti vers les steppes de Mongolie chercher les grands espaces habités de vent, de chevaux, de tentes et de « regards fendus qui voient loin ».
Mongolie, Gengis Khan, Oulaan Baatar... le pouvoir des noms l'a guidé. Là-bas, il a chevauché avec les cavaliers dont le bout des bottes est recourbé pour ne pas blesser les esprits de la terre ; il a couché sous la yourte et bu l'aïrak ; il a assisté aux fêtes, aux combats de lutte, et il a partagé les tâches du quotidien. Mais il est aussi parvenu au confluent du mythe romantique et de la réalité du monde moderne. Il a peint l'un et l'autre dans ses Carnets mongols, avec des couleurs et des mots qui n'appartiennent qu'à lui, qui nous enchantent et nous emportent dans son sillage sur les chevaux du vent.
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