Dans le monde anglophone, les performance studies sont depuis longtemps un domaine à part entière de l'anthropologie de la musique et des arts scéniques (en anglais : performing arts). Le concept a tardé à s'imposer parmi les chercheurs francophones, probablement en raison de l'ambiguïté que comporte en français le terme même de « performance ».
Celui-ci définit l'exploit d'un athlète ou la prouesse d'une machine, mais aussi l'acte de « mettre en jeu », d'interpréter une oeuvre, qu'il s'agisse de poésie, de musique, de danse ou de théâtre. La diversité des approches, des situations et des champs musicaux abordés dans cet ouvrage montre que cette mise en jeu - qui implique souvent une mise en scène - prend des formes qui varient selon le contexte culturel et événementiel dans lequel elle se produit, de l'assistance à laquelle elle est destinée et, bien sûr, de sa propre finalité.
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