"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Deux sollicitations se partagent l'oeuvre poétique d'Alain Bosquet, depuis plus de trente ans. L'une marque sa fidélité à l'écriture classique : rime, clarté, images analysables. L'autre est l'expression, plus libre en apparence, de sa lucidité ; l'absurde et la fable s'y conjuguent, en des notes inextricables. Le présent volume appartient aux deux guerres. Dans la première moitié, Bourreaux et acrobates, le poète veut succéder à Mallarmé et à Valéry, par un exercice de perpétuelle élucidation : la trinité femme-poète-poème est indissoluble, la femme naissant du texte et discutant dans celui-ci de l'homme. Tous trois doivent se fondre pour mieux se comprendre. La femme est manuscrite, le poème est de chair, le poète devient ce que l'un et l'autre lui imposent d'être. La seconde moitié du livre, Poèmes sans chauffeur, de préhension immédiate, est comme la banalisation de la présence poétique, considérée comme un témoignage de l'actualité, où réel et irréel ne doivent plus s'opposer. D'un état sans lieu on aboutit à un état des lieux, dont le lecteur aussi doit être responsable.
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