"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Florence, 7 février 1497. Le Carnaval bat son plein. Sur la place de la Seigneurie, frère Jérôme Savonarole, le virulent réformateur de la cité, fait dresser un bûcher où sont brûlées des « vanités » cédées de gré ou de force par les Florentins. Disparaissent ainsi, dans les flammes, bijoux et parures, cartes à jouer, livres libertins, mais aussi oeuvres d'art jugées « païennes ».
Comment Sandro Botticelli, l'auteur du « Printemps » et de la « Naissance de Vénus », a-t-il vécu un tel spectacle ? A-t-il été impressionné par les invectives du dominicain contre le dévoiement de l'art ? Va-t-il tourner le dos à la Renaissance, lui qui a célébré, par ses pinceaux, la magnificence de Laurent et brillamment mis en image la culture humaniste promue par les Médicis ?
Le livre se présente comme une enquête : sans parti pris, l'auteur accumule les preuves, les témoignages ; il recherche des indices dans les tableaux de Botticelli eux-mêmes ; il donne la parole à Savonarole, le prêcheur de l'Apocalypse, mais aussi aux poètes et aux philosophes de cette Florence qui se prenait pour une Nouvelle Athènes. Le résultat est passionnant : on découvre deux personnalités d'exception, plus complexes qu'il n'y paraît ; on entre de plain-pied dans une époque brillante et novatrice, mais bien vite ébranlée dans ses certitudes et déchirée par ses propres contradictions. Les existences croisées de Savonarole et de Botticelli témoignent pleinement de la Renaissance arrivée à son apogée et déjà en crise.
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