"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cora n'est pas prête. Pas prête pour la maison de retraite. Pas prête pour s'endormir mollement enattendant le lendemain. Alors, quand ces enfants décident de la mettre à l'hospice, la vieille dame de82 ans au tempérament de feu, ne va pas s'en laisser compter. Obèse, elle fume comme un pompieret se bourre d'anti-dépresseurs de toutes sortes. Les premiers jours sont pour le moins difficiles. Mais peu à peu, Cora commence à émerger et se lie aux autres pensionnaires, qu'elle ne porte pas vraiment dans son coeur... Excepté Vitus, un homme élégant, d'origine polonaise, au charme dévastateur. Tout en décrivant sa vie présente dans un carnet, Cora raconte son douloureux passé : la vie à la ferme, la disparition d'une soeur et sa liaison avec Edouard puis sa fuite, la mort prématurée de sa fille. Car la vie de Cora est aussi pleine de souvenirs douloureux que de joies à venir... Elle tombe amoureuse de Vitus, et annonce son mariage à ses enfants atterrées et sous le choc. Car l'homme n'est pas celui qu'il prétend être...
Ce roman n'est pas sans rappeler le personnage de "Tatie Danielle" du film d'Étienne Chatiliez. Cora Sledge a son franc parler, est têtue et surtout, elle n'est pas tendre avec son entourage. Malgré tout, on arrive à s'attacher à cette femme qui, plutôt que d'affronter les épreuves posées sur son chemin de vie, a préféré les étouffer par l'intermédiaire de petites pilules.
C'est dans un état de somnolence de droguée que sa famille va la placer dans une institution. Une prison à ses yeux.
C'est un sujet lourd que Leslie Larson aborde mais l'humour de ce roman, des situations de ces "petits vieux" sont parfois vraiment cocasses.
Cette maison médicalisée lui réserve bien des surprises et c'est sous forme de journal intime que nous allons découvrir LA VRAI Cora ..
Une lecture très plaisante....
Cora Sledge est une vieille dame obèse de 82 ans surnommée depuis son enfance Crapaud au vu de son physique. « Kidnappée » par ses enfants, ce sont ses propres termes, elle se retrouve dans une maison de retraite « les Palisades ». Bien sûr, ils l’ont fait « pour son bien » car cette vieille dame se laisse aller, fume comme un pompier, avale un nombre incalculable de petites pilules, va de la cuisine à son lit, a des pertes de mémoire… bref, le scénario idéal !!! « Ils m’ont mise ici il y a environ trois mois, juste après Thanksgiving. Quand je dis « ils », c’est de ma famille qu’il s’agit, mes deux fils et ma fille…. »
A cette occasion, sa petite-fille Emma lui offre un beau cahier et un stylo pour : « noter tes pensées… » Ce qu’elle fera au-delà de ce que elle-même imaginait au début.
Par l’intermédiaire de ces cahiers, elle retrace son histoire à la fois triste et banale, son grand amour, son mariage sans amour avec Abel, la mort de sa petite fille. Nous découvrons également sa vie aux Palisades où les premiers mois sont plus que difficiles. Vaille que vaille, la vie reprend le dessus grâce à deux personnes : Marcos le masseur et Vitus, bel homme, qui lui fait la cour et dont elle tombe amoureuse. Avec leur soutien, elle va maigrir, se défaire de son addiction aux antidépresseurs.
Vitus lui promet le mariage et, surtout, de retourner vivre ensemble dans sa propre maison. Le vrai bonheur enfin !!!!!! Ses enfants, inquiets, font une enquête et découvre que ce n’est qu’un aigrefin. Exit Vitus, mais il lui aura insufflé l’envie de se battre pour partir de cette « prison » et elle utilisera tous les arguments à sa portée pour y arriver.
Cette vieille dame indigne au langage faubourien est très attachante. La vie ne lui a pas permis de faire des choix en toute liberté.
Rassurons-nous, La rebelle sommeille toujours en elle et ne demande qu’à exploser ne serait-ce que griller des « Marlboro », ses altercations avec le personnel soignant ou ses voisines de table !!!
Leslie Larson arrive à nous faire sourire sur un sujet tabou chez nous : la vie dans les maisons de retraite. Chose que beaucoup d’entre nous connaitront, malheureusement. Sans oublier, la vie amoureuse, la jalousie des pensionnaires. Nous n'avons plus de temps à perdre. Nous avons besoin de plus d'amour, d'amour véritable, parce que nous avons moins de distractions qui nous empêchent de réfléchir à ce qui nous manque. Pas de gosse, pas de boulot, pas de vaines occupations. Nous voulons juste que quelqu'un nous regarde et sache qui nous sommes."
J’ai un peu peiné à croire en la véracité de la scène où Cora Sledge saute littéralement sur son amoureux, à 82 ans, 100 kg et une insuffisance respiratoire !!! C’est mon seul bémol à ce livre, mais cela m’a bien fait rire en imaginant la scène.
En conclusion, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire « bons baisers de Cora Sledge » l’émotion est également au rendez-vous.
Au fait Cora Sledge, une caresse à Lulu de ma part !
Cora Sledge, vieille dame de 82 ans et 136kg, n'apprécie pas d'avoir été placée en maison de retraite par ses 3 enfants. Elle s'habitue tant bien que mal à sa nouvelle vie. Elle sympathise avec Marcos son kiné, et tombe sous le charme de Vitus, un autre pensionnaire. C'est une histoire pleine d'humour, de rebondissements, de tendresse, de phrases percutantes. On ne s'ennuie pas un instant. Un très bon moment de lecture.
Cora Sledge est une femme de 82 ans, 136 kilos, accro à la cigarette et aux médocs ! Elle est placé, malgré elle, en maison de retraite par ses enfants. Peu attiré par l'écriture, elle décide pourtant d'écrire son journal. Elle y regroupe les faits actuels (ses rencontres quotidiennes avec Marcus, ses échanges avec Marcos ou encore les vols fréquents et réguliers dans les chambres des résidents...) et quelques souvenirs (son premier amour, son mari, son ancienne maison...) dont un secret inavoué jusqu'à présent !
Ce livre, je l'avais repéré chez Ingrid et je dois dire que sa chronique m'avait donné envie. Hop je garde le titre au fond de ma mémoire et le ressortirait au moment opportun. Voilà c'est chose faite !
Tout d'abord, le personnage loufoque mais attendrissant de Cora m'a tout de suite charmé ! On ne s'imagine pas une "vieille" femme, mamie qui plus est, dépendante à mort de tabac et de médicaments ! ça annonce tout de suite la couleur ! Elle râle souvent et se fout parfois de choses qui peuvent paraitre essentielles. Elle garde son charme et sa vitalité surtout en présence de la gente masculine. Cora est certe un personnage vivant mais elle cache néanmoins quelques secrets.
J'ai beaucoup aimé les passages où Cora nous expose son passé, ses souvenirs et ses anecdotes. On s'aperçoit alors que la vie ne l'a pas épargné et cela nous permet de mieux comprendre son caractère actuel.
A côté de cela, nous avons les tracas quotidiens de la maison de retraite : les échanges véhéments avec sa voisine de repas, les vols dans les chambres, les amours de Marcos ou encore sa relation particulière avec Vitus.
Ces flash-backs entre passé et présent rythme assez bien le récit. Le lecteur ne s'y perd pas car on a vraiment l'impression que Cora s'adresse directement à nous, lecteurs.
Malgré le fait que ce soit un petit pavé (476 pages en format poche), cette histoire se lit vite et bien. Le lecteur est emporté par le tempérament de Cora et sa manière si particulière de nous raconter les choses !
Bref, une bonne surprise ! :)
Une héroine de caractère qui ne veut pas s'en laisser conter et qui, sur un coup de passion, va retrouver le fil de sa vie. On trouve la palette des ressentis auxquels on sera confronté un jour ou l'autre: la maison de retraite, la vieillesse, la dépendance,... mais sur un ton décalé qui se laisse lire sans tristesse, laissant l'espoir que rien n'est jamais dit tant que ce n'est pas fini.
Cora: 82 ans, 136 kilos, accro au tabac et aux antidépresseurs. Malgré son tempérament de feu, ses enfants décident de la placer en maison de retraite. Mais pour Cora, pas question de perdre le contrôle son destin. Elle a bien encore toute la vie devant elle, non? Avec ses nouveaux amis Marcos et Vitus, la voici bien décidée à s'offrir une seconde jeunesse.
Cora le personnage principal est très attachante, la description de la maison de retraite du point de vu des résidents est très bien vu.... la fin est vite comprise mais franchement très sympa à lire
Même si l'héroïne de ce roman est attachante, l'intrigue est un peu plate et la fin guère surprenante.
Percutante grand-mère...
Cora a 82 ans, sa famille vient de la mettre dans une maison de retraite, elle n'aime pas du tout, mais alors pas du tout ça, et elle va le faire savoir !
Inutile de dire qu'elle n'y va pas par quatre chemins !
Par l'intermédiaire de son journal intime, elle va nous régaler de ses humeurs, de son humour, de ses remarques acerbes, de ses espoirs, de ses doutes, de son idylle naissante avec un résident mais aussi nous faire découvrir son passé, un passé qui n'a pas été tendre avec elle et que ses enfants eux-mêmes ne connaissent pas.
Une belle histoire avec une grand-mère pas piquée des vers dans une maison de retraite pas si tranquille que ça.
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