"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les années d'après-guerre paraissent déjà antédiluviennes : le statut immémorial des jeunes filles, les Allemands « ennemis d'hier », les blessures de l'Occupation et de la Libération mal cicatrisées, les écrivains « compromis » réfugiés en Suisse et impatients de reprendre leur place à Paris, la France vieillotte mais avide de vivre, un temps où l'on croyait encore, pêle-mêle, aux entreprises de séduction, au dandysme des hussards, aux lendemains qui chantent et au désenchantement...
En 1958, âgé de trente ans, François Nourissier se retournait moins sur un passé encore bref qu'il ne dressait le bilan et fredonnait les chansons d'une époque et de sa jeunesse. Souvenirs amoureux, rencontres littéraires et politiques, paysages, silhouettes imaginaires ou réelles traversent, portés par une très belle langue, ce roman parfois déchirant comme un aveu.
« Le temps d'apprendre à vivre, écrivait Aragon, il est déjà trop tard. » Bleu comme la nuit c'est exactement ça : le temps d'apprendre à vivre. En d'autres termes : un « roman d'apprentissage », à la fois source et estuaire de tout romanesque.
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