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Il y a seulement quelques années, peu de gens - en dehors des aficionados - connaissaient Bebo Valdés, cette légende vivante, dernier d'une génération qui, de Rubén Gonzâlez à Frank Emilio Flynn, a offert ses heures de gloire au piano cubain. Exilé depuis les années 196o à Stockholm, celui qui a donné naissance au latin jazz, celui dont la fluidité du jeu charrie toutes les richesses d'une vie passée à honorer musiques afro-cubaines, jazz et classique avait sombré dans l'oubli. Jusqu'à Calle 54, le film de Fernando Trueba, jusqu'au phénomène Buena Vista Social Club. Depuis, le pianiste de génie a renoué avec le succès et ses récompenses : Grammy Awards, concerts, album avec le chanteur de flamenco El Cigala...
Au fil d'entretiens et d'enregistrements de sessions avec le pianiste, Samuel Charters retrace la vie d'une personnalité hors du commun. Car si Bebo Valdés se retrouve aujourd'hui sous le feu des projecteurs, son histoire prend racine à La Havane, au début du siècle dernier. Son parcours, tant personnel que musical, épouse les sursauts politiques et historiques qui ont agité son île et l'ont mené à l'exil : son enfance dans la petite ville de Quivicàn, ses années de Conservatoire à La Havane, l'orchestre du mythique Tropicana ... De la gloire à l'exil après la révolution cubaine, Bebo Valdés a tout connu, tout traversé, avec un sourire tranquille et une élégance rare.
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