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Voilà un livre à la publication compliquée ! Plus que d'un livre parlons d'une audace, d'une sorte d'excessivité littéraire tout entière vouée à la cause d'une vérité qui dérange. En 1907, dans La 628-E8, l'un de ses livres, Mirbeau introduit trois chapitres consacrés à la vie de Balzac, à l'admiration qu'il lui porte et aux conditions supposées de sa mort. Et c'est ce dernier point qui effraya le petit monde littéraire au moment de la publication originale. Car après un premier temps des plus classiques dans le traitement du personnage, historique et littéraire, qu'était Balzac ; Mirbeau se penche sur le décorum humain s'affairant autour du grand homme agonisant. Scandale pour certains balzaciens réputés. La fille de madame Hanska, principale accusée, s'émeut. Elle réclame, et obtient, le retrait des chapitres coupables. Ce n'est qu'après la mort de Mirbeau qu'ils reparaitront. Le temps a passé. Avec apaisement, nous pouvons, à présent, revenir à ce formidable texte. Il en ressort une extraordinaire exégèse de tout ce qui a pu s'écrire de critique ou d'encensant sur Balzac. Les plus grandes plumes y sont convoquées : Théophile Gautier, Léon Gozlan, Charles de Spoelberch de Lovenjoul. C'est cette érudition vouée à la cause de l'auteur de la Comédie humaine que la polémique entourant les dernières pages du livre a masquée. Et pourtant, à bien relire ce texte, on ne peut que rester admiratif devant ses qualités, son style, sa fougue et ses assertions.
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