L'auteur, s'inspirant au plus près des données historiques, se glisse aujourd'hui dans la peau d'un de ces bagnards. Il nous décrit au jour le jour, les lieux, les intrigues et les péripéties de sa vie au camp de Glomel, ponctuée de multiples tentatives d'évasion.
Dans les "Bagnards du canal de Nantes à Brest", Jean Kergrist dressait, à partir de documents d'archives, le cadre géographique et historique du fameux camp de Glomel.
De 1823 à 1832, des condamnés militaires (objecteurs, fortes têtes, déserteurs, réfractaires, retardataires...) creusèrent sur cette commune la "grande tranchée" du canal de Nantes à Brest, permettant ainsi de relier les versants de l'Aulne et du Blavet, aux confins des montagnes Noires et des Monts d'Arrée.
Il y manquait le témoignage direct de ces bagnards, introuvables aux archives, leurs lettres n'ayant jamais été collectées.
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