"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tome 1 Algérie 1957. Au coeur de la guerre qui oppose l'armée française aux rebelles luttant pour l'indépendance de leur pays, un événement préoccupe au plus haut point l'état-major français : une section de vingt-deux hommes a disparu, avec armes et bagages, depuis deux semaines. Cette section, composée de harkis, ces Algériens enrôlés dans l'armée française, est commandée par le lieutenant Messonnier. Le capitaine Valéra, chargé de retrouver Messonnier et sa section, mène son enquête dans les montagnes kabyles, là même où la section s'est évanouie. Messonnier et ses hommes sont-ils passés à l'ennemi ? Ont-ils été exterminés par les groupes armés du F. L. N., le Front de Libération Nationale algérien ? Messonnier a-t-il été trahi par son second, Mohan Djeddar, qui fut un militant du F. L. N. avant de rejoindre l'armée française ? Étrange personnage que ce Messonnier. Surnommé Azrayen', l'Ange de la Mort selon les croyances populaires kabyles, Messonnier a été l'amant de Takhlit Allilat, une jeune institutrice berbère. Pour le capitaine Valéra, le témoignage de Takhlit est donc des plus précieux s'il veut avoir une chance de retrouver Messonnier. Et bien malgré elle, Takhlit participe aux recherches.
Tome 2 Suite et fin à casser les yeux Algérie, 1957. Le lieutenant Messonnier et sa section ont disparu dans les montagnes kabyles. Ce second tome d'Azrayen' mène le capitaine Valéra à leur recherche jusqu'à l'ultime issue de son enquête. Fin étrange et terrible, surprenante, où toutes les apparences sont balayées d'un seul coup par une intervention inattendue du destin. Comme si la disparition de Messonnier et de ses hommes devait symboliser l'effrayante inutilité de la guerre en général et de celle d'Algérie en particulier.
Une oeuvre forte et délicate sur un sujet sensible En France, comme en Afrique du Nord, les plaies ouvertes par la guerre d'Algérie sont encore loin d'être refermées. En inscrivant son récit dans ce contexte particulièrement sensible, Frank Giroud n'a pas choisi la facilité. Mais sa formation d'historien, ses qualités de scénariste comme son humanisme lui ont permis d'éviter le piège du manichéisme.
Dessinateur réaliste à la technique irréprochable, Lax a pour la circonstance réinventé son propre style, qui est devenu depuis, avec "Le Choucas", sa marque de fabrique.
La conjonction de ces deux grands talents engendre une oeuvre forte et profondément humaine.
À leur sortie, en 1998 et 1999, les deux volumes d'Azrayen' ont été plébiscités par la presse et les libraires, et par un public de plus en plus large (plus de 60 000 exemplaires vendus, soit 30 000 exemplaires par titre à la fin de l'année 2003).
L'intégrale reprendra, complètement remaquetté pour l'occasion, l'exceptionnel dossier de 22 pages illustré de photos, de croquis et d'aquarelles, paru à l'époque dans le tome 2 d'Azrayen'.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !